Ce début de vacances sous le signe du bon gros virus des familles qui cloue tout le monde a eu un mérite: celui de nous mettre tous en pause.
Maintenant que ça va mieux, on a ralenti le rythme effréné des semaines précédentes.
Et c'est doux.
On se lève tard. Les enfants jouent. Jouent. Jouent.
Au château fort Playmobil. A plein de jeux de société.
A des jeux inventés avec peluches, foulards, épées et déguisements.
A faire des coloriages, des décorations pour la maison, qu'on accroche un peu partout.
Il y a une tente Mickey près du sapin, du plus bel effet déco, qui abrite leurs aventures.
Les diablotins font de la musique (enfin on appelle ça de la musique, nous. Appelle ça comme tu veux!). Avec la guitare de la Pouillette, sa flûte, l'harmonica de Cromignon, le tambour et le xylophone de Polochon.
Polochon se mêle à leurs jeux, il faut rester avec eux et prendre part à leurs histoires pour qu'il ne détruise pas le bateau pirate ou la caverne des trolls. C'est chouette de prendre ce temps là, de retomber en enfance avec eux.
Chaque jour l'ouverture du calendrier de l'avent est une petite fête pour nous tous. L'an prochain d'ailleurs, j'en achèterais un aussi pour les grands.
Ils sont en pyjama jusqu'au déjeuner.
On mange bon et simple, vite et bien fait.
On fait des gâteaux. Des sablés par milliers, en variant les goûts. Ca sent bon la cannelle et la muscade, ou le pain chaud selon ce qui cuit au four.
On écoute des chants de Noël.
L'homme est là. Enfin. C'est si bon de se retrouver pour cette pause hivernale, alors qu'on est tellement séparés pendant l'année vu qu'il travaille loin de la maison une partie de la semaine. On réalise à quel point c'est dur en fait, de n'être que si peu ensemble. On ne s'en rend plus compte, gagnés par l'habitude, l'urgence, la gestion. Il reprend des forces lui aussi. Et moi je me repose un peu: on partage l'entretien de la maison, les contraintes.
Les diablotins jouent ensemble sans nous souvent. Je bois un café tranquillement au jardin avec mon homme pendant ce temps. On discute de tout ce dont on n'a pas le temps d'habitude. Pas des courses, pas des impératifs. C'est doux.
On fait des tas de jeux de société à 4. Polochon est trop petit, on profite de sa sieste, ou parfois il nous regarde en jouant de son côté, d'un air curieux.
Il fait froid et humide dehors. On chauffe l'intérieur et il fait bon. Pour une fois, on ne sort pas beaucoup, on se remet du microbe, et c'est chouette aussi.
On regarde pousser le blé de la Sainte Barbe, qui nous promet une belle et prospère année 2017. Je n'en doute pas.
Le chien est le plus heureux du monde. Il y a toujours quelqu'un pour le câliner, jouer avec lui ou le sortir.
On savoure, on prend le temps, des bains parfumés, on se coiffe, on se fait des hennés, on décide à tour de rôle à quel jeu on va jouer.
On est bien tous les 6. On profite des vacances.
Et chez toi, c'est comment les vacances?
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