Depuis des années j'en rêve.
Quelques jours, seule au monde, en peignoir, à passer de soin en soin.
Sans contraintes, sans ménage, sans vaisselle.
Mon amie V. s'en offre une chaque année, grâce à son travail elle a des prix attractifs.
Elle me nargue la coquine!
Mais moi je suis prof, donc mon travail ne m'offre rien, et je dois partir pendant les vacances scolaires, où les thalassos sont les plus chères.
Je n'en n'ai jamais fait, donc.
En ce moment, je me sens vraiment à bout: épuisée, angoissée par ma reprise imminente du travail, insomniaque.
Je suis à fleur de peau, je m'emporte pour un oui ou pour un non.
J'ai mal au dos: sciatique plus torticolis sont mon lot quotidien.
Mais le Cromignon, la Pouillette et la maison n'attendent pas: pas moyen de rester allongée pépère en me faisant un bain de pieds.
Un peu de repos...mais pas juste une demi-heure pendant la sieste, non...
Je rêve d'un cadre idyllique, d'un peignoir moelleux, de massages, de bains de boue chaude, de baignoire à jet...
Je rêve que mon corps soit content et se sente délassé.
Je voudrait enlever cette barre de fatigue de mes yeux.
C'est vraiment une thalasso qu'il me faut, Cécile...
Je vais même t'écrire un poème pour te le prouver!
Ô la mère Si, toi qui blogue si bien,
N'auras-tu pas pitié de mon tour de reins?
Et n'aurais-je blanchi dans les travaux ménager,
Que pour voir en ce jour mes espoirs retomber?
Ô toi qu'avec respect toute la blogo admire,
Toi qui a tant de fois provoqué des sourires,
Tant de fois inspiré des récits si brillants,
Décevras-tu vraiment mon vieux dos titubant?
Voilà, Cécile, une petite énigme: trouveras tu de quoi je me suis inspirée?