Les vacances, c'est super. J'en ai beaucoup, et j'en profite!
Mais tout n'est pas parfait...
L'an dernier nous venions d'emménager, et mon tout nouveau et non moins énorme figuier m'a prise au dépourvu: il donne énormément, je n'étais pas prête à faire des tonnes de confitures...
Cette année j'ai stocké tout ce qui pouvait ressembler à un pot de confiture toute l'année. Quand il a commençé à donner, j'ai même fait quelques pots, un cheesecake, et on en a mangées pas mal.
Et puis du jour au lendemain: plis de figues. Elles ont cessé de mûrir.
Au début on a juste cru que ça recommencerait au bout de quelques jours...mais rien.
L'homme s'est renseigné partout, partout, partout...il semble que le figuier ait chopé une saleté qui l'affaiblit, sans pour autant le mettre en danger...mais du coup la maturation des fruits a cessé et on va perdre le gros de la récolte...
Je t'avoue que j'ai les boules!
*crédit photo
J'ai bien cru devenir veuve...un jour, nous étions en amoureux à la plage. Il y avait pas mal de vent. Le drapeau était jaune, et l'homme est parti s'amuser dans les vagues.
Je lisais sur ma serviette. Et puis j'ai levé le nez et j'ai vu le drapeau: il était rouge. Les sauveteurs étaient en train de faire signe aux baigneurs de revenir sur la plage. Pas de traces de l'homme.
Je me suis levée, j'ai commençé à arpenter la plage dans le sens du courant: rien. Au fur et à mesure que le temps passait, il y avait de moins en moins de monde à l'eau, puis plus personne.
J'ai couru le long de la rive, pensant qu'il avait été emporté, en jouant, vers le port. Mon inquiétude commençait à monter. Dans l'eau, si une vague te chahute un peu et que tu te cognes la tête sur une pierre sous l'eau, 3 minutes après tu es mort. C'est très rapide.
Au bout d'une demi heure, j'ai clairement commencé à paniquer. J'ai senti les larmes monter, et j'ai décidé d'aller chercher un sauveteur pour savoir quoi faire. Dans ma tête, je commencais à être convaincue que l'homme ne reviendrait pas en respirant...ma première pensée fut pour le Cromignon et la Pouillette: comment leur annoncer ça?
J'ai accosté un (beau mais je n'ai même pas fait gaffe!) sauveteur en pleurnichant...ni une ni deux il m'a dit qu'il allait immédiatement prévenir les sauveteurs le long de la plage. Et pile à ce moment, j'ai vu mon homme revenir...
Il a avait joué dans les vagues et ne s'était pas rendu compte de la vigueur du courant, qui l'avait emporté à 20 minutes de marche de là!
Une belle frayeur...
Les fourmis sont en vacances aussi, et elles apprécient ma maison. La cuisine et la salle de bain en sont infestées.
J'ai mis des pièges, ça semble les calmer un peu, mais ce n'est pas fini...et je crains que ce ne soit le retour des mauvais jours qui nous fasse gagner la guerre.
J'ai essayé le vinaigre blanc, la javel, et j'en suis arrivée à la conclusion que le meilleur ami de la femme en guerre contre les fourmis, c'est l'apirateur.
Epargne moi les remèdes de bonne femme que je lis partout, ces bestioles s'en foutent, ou contournent le truc qui leur plait pas!
Les poux se sont attaqué à la Pouillette, et à moi en passant...ces saloperies sont terriblement bien planqués dans ses cheveux frisés.
La dernière fois j'ai mis un mois et demi à nous en débarrasser, cette fois j'espère être plus rapide.
Mais c'est vraiment une horreur: chaque jour, traiter les deux têtes et surveiller le Cromignon.
Changer les draps et les serviettes.
Tout laver à 60°.
Enfermer dans des sacs plastiques ce qui ne passe pas à 60°.
Pulvériser les coussins, matelas, voitures, canapés...tout ce qui ne peut pas se laver.
Tous les jours.
Je déteste ça. quelle fatigue!!
Et 40 euros de produits divers et variés, tous plus toxiques les uns que les autres...saletés de poux!!!!
Plus une Pouillette qui ne veut pas aller chez le coiffeur...pourtant je voudrais lui couper les cheveur plus courts pour mois galérer à la prochaine attaque. Et je le ferais, parce que c'est juste l'enfer, sa tignasse au peigne à poux!!!
Et bien sûr, à Paris, je n'ai pas eu le temps de voir tout le monde, ni de me faire un hammam avec les copines...
Et toi, des galères, cet été?