Ces derniers temps, la météo était capricieuse, et nous n'étions pas encore retournés à la mer.

Ce dimanche j'ai emmené le Cromignon.

C'était comme s'il découvrait la mer à nouveau!

Il était tout impressionné, et voulait toucher l'eau. Puis il a voulu aller dedans, ce qui m'a rassurée: a priori, il n'a pas peur!

L'an dernier, à à peine 1 an, il n'était pas très téméraire et n'avait pas aimé cette grande étendue bruyante, je n'avais pas pu le baigner.

Je pense que cette année, ce sera plus facile.

Avec un beau soleil, il a pu courir sur le sable, regarder la mer, jouer à m'attraper...

Courir partout, sans limites, sans interdits, quel bonheur pour le Cromignon!

Pour finir, un tour de manège sur le joli carrousel de la place de Canet. Il est monté dans un petit avion qui monte et descend, et était tout fier de donner lui-même le ticket...

Première sortie à la plage de l'année, et pas la dernière, quand tu sais que je vis à 1/4 d'heure de la mer...

C'est mon quoi de neuf les Loulous pour Anais et Maman Poussinou!

Depuis la naissance du Cromignon, je l'avoue et je le regrette, ma Pouillette a dû apprendre à se passer un peu de moi.

Accaparée par un nourrisson, j'avais moins de disponibilité et d'énergie pour ma grande. On multiplie l'amour, pas le temps, ni les forces.

Ma Pouillette fait de la gym, depuis qu'elle a 4 ans, tu le sais si tu me lis un peu. Gym aux agrès: barres, poutre, sol, saut.

Je crois qu'elle est plutôt douée, vu ses classements aux compétitions. Pour sa joie et ma fierté.

La dernière compétition se passait à Montpellier.

L'an dernier, c'est l'homme qui s'était chargé de l'accompagner à ses compétitions, allant jusqu'à faire l'aller-retour depuis Clermont-Ferrand en une journée.

Cette année, j'ai voulu m'en charger.

Un compétition de gym, pour les parents, c'est:

une heure où ton enfant passe, en gros. Et 5 à 6h à attendre le podium final, en regardant passer les autres, et en papotant sec avec les autres mamans...faut bien s'occuper.

Tu comprends donc qu'emmener le Cromignon est juste hors de question...passer 6h dans un gymnase avec un petit explorateur de 20 mois, c'est le casse-pipe assuré et la fortune pour les labos de production du doliprane.

Déjà que sans lui je n'oublie jamais ma boîte.

Ma Pouillette était convoquée l'après-midi, ouf, on a évité le départ aux aurores...

Départ vers midi, donc. 

2h de route. C'est fou comme j'ai perdu la main! Moi qui n'avait vraiment pas peur de conduire, moi qui a déjà fait plus de 1000 km en une journée, moi qui aime tant mon volant...eh bien j'ai eu besoin d'une bonne dose de caféine pour tenir le choc sur l'autoroute!

Arrivée sous le soleil, avec une Pouillette excitée et tendue par le trac. Mais heureuse d'être seule avec sa maman.

Échauffement avec l'équipe...

Passage aux agrès:

Et.....podium!

L'équipe de ma Pouillette est qualifiée, prochaine compétition dans quelques semaines, à Bordeaux.

On en a profité pour faire une vraie virée montpelliéraine, avec copains, merci de ton accueil, C.!

Petit essaiessai avec son gentil et joli bébé, de my precious, mon mei tai Ptitsy Moloko...Merci de ton hospitalité, C.!

Et pour finir, petite visite de Montpellier avec ma grande Pouillette, ravie:

Repas en fast food, place de la Comédie, forcément!

Elle est bien sympa, cette jolie place, et on a pu y essayer les jeux pour enfants psychédéliques:

avant de reprendre la route, direction Perpi. 

C'est mon Quoi de neuf les Loulous, pour Anais et Maman Poussinou!

Le weekend dernier, j'étais à Paris.

C'était la première fois que je laissais mon Cromignon de 20 mois.

La veille du départ, j'avais la boule au ventre et plein de questions me travaillaient.

Est-ce que j'allais trop lui manquer?

Est-ce qu'il allait bien dormir sans ma présence?

Est-ce qu'il se passerait facilement de téter?

Est-ce qu'il voudrait à nouveau téter à mon retour?

Bien sûr, il est resté avec son père, j'étais rassurée sur le respect de son rythme. Mais ça me faisait un petit creux d'angoisse dans l'estomac.

Depuis quelques jours, je me préparais à ce départ, dans l'excitation, et cette peur m'est tombée dessus juste la veille.

Et puis le jour J...

Dans la précipitation, le départ, la course pour l'emmener à la crèche, filer à la gare...c'est l'excitation et la joie qui ont repris le dessus, j'ai complètement écarté mes craintes.

Sur le quai, je me suis rendu compte que j'avais imprimé deux billets retour et donc je n'avais pas de billet pour partir...je me suis dit "c'est foutu, c'était trop beau".

Mais je réfléchissais encore comme une Parisienne.

Gare de Lyon, 20 minutes avant le départ, c'aurait été fichu.

Mais pas à Perpignan: les gens au guichet m'ont laissé passer devant, et la dame de la SNCF a mis le turbo pour retrouver mon dossier et me l'imprimer.

Encore un avantage à être devenue provinciale...

Dans le TGV, j'ai enfin pu me poser et réaliser que ça y était pour de VRAI.

J'ai admiré la manucure-patch que ma chère soeur m'avait posé la veille à 22h36...

Et j'ai débarqué gare de Lyon, dans la foule et la grisaille.

J'ai filé prendre le RER D, j'étais partie pour une bonne heure de transports divers et de changements pour rejoindre mon amie L. et sa chouette famille qui m'hébergeait ce vendredi.

Une magnifique vue du tramway nord.

Là, en m'asseyant dans le RER (purée j'ai réussi à m'asseoir!), j'ai ressenti une sensation étrange.

Douce et chaude, rassurante,  et je crois bien qu'un sourire béat a envahi mon visage malgré moi, me donnant l'air probablement complètement idiot.

Je me suis senti chez moi.

Dans ce RER sale et puant, bruyant et incofortable, où j'avais usé mes talons pendant 30 ans, j'ai eu l'impression de renter à la maison.

Cette sensation ne m'a pas quittée du week end, alors que j'ai couru partout avec un sac de voyage sur le dos, de métro en bus en RER en train.

Ça m'a inquiétée: finirais-je un jour par ressentir cette impression dans mon nouveau chez-moi?

Ou est-ce que je suis partie trop tard?

On n'efface pas 35 ans de sa vie comme ça, parce qu'on a trouvé un meilleur endroit où vivre...

Je suis arrivée chez L. et j'ai adoré.

C'est chez elle que j'étais revenue avec le Cromignon nouveau-né et qu'il avait vécu ses deux premières semaines, alors que j'étais SDF entre deux déménagements.

Je me sens chez moi, chez elle. Et ses enfants que j'adore m'appellent Tatie.

Ma Pouillette les considère comme des membres de la famille, elle était si triste de ne pas être venue...

L. m'a chouchoutée: sushis...

Et théâtre! J'étais si contente, ça faisait des siècles que je n'avais pas vu une pièce! Le Théâtre de la commune, qu'est ce que j'ai pu y aller aussi...

Cette fois c'était pour voir Molly Bloom.

Samedi matin, j'ai repris mon sac après une bonne mais courte nuit, et un copieux petit déjeuner.

Direction le tram à nouveau.

J'ai rejoint V. pour faire quelques boutiques et déjeuner.

Un moment un peu étrange, hors du temps.

V., je la connais depuis la maternelle. On en fait des trucs ensemble. On a traîné dans Paris, partout, plus que je ne peux le raconter.

Et de se retrouver là, alors qu'on ne s'était pas vues depuis 2 ans, comme toujours en fait, comme il y a 20 ans, c'était assez indescriptible.

Nos vies ont changé, nous avons changé, mais nous étions toujours là, aux mêmes endroits, à faire les mêmes choses et à rire de la même manière.

Le temps parfois fait des farces.

J'ai des dizaines de photos de nous, mais là, j'ai des rides, et elle, des lunettes.

J'ai été raisonnable: un sac magnifique m'a fait de l'oeil à tel point que j'ai bien failli l'acheter, mais 90 euros...j'ai tourné autour jusqu'à lui trouver des défauts, et l'argent est resté sur mon compte, ouf!

Par contre il était impensable que je ne fasse pas un tour chez Lush! Vu que je n'en n'ai pas à Perpi...

Je ne me suis même pas ruinée, une crème, un savon, basta!

Comme je suis raisonnable, je m'épate des fois!

Après avoir mangé et fait chauffer nos CB, j'ai laissé V. comme si je devais la revoir le lendemain, et je suis partie pour le Disney Social Club.

La suite au prochain numéro...

C'est mon Etre Mère pour Babidji!

J'habite un département producteur de vin, le contraire serait malheureux, avec tout le soleil qu'on a ici.

Donc, au détour des balades, tu trouveras pas mal de vignes. Et en cette saison, elles sont encore rougies de feuilles d'automne, ou bien déjà dégarnies.

De là, j'ai pu en contempler, des vignes!

Je les trouve si belles, en rousses! Assorties à mes cheveux...

Encore de belles feuilles sur celles-ci.

Des champs de vignes de montagne, à perte de vue!

Et toi, des vignes dans ton coin?

C'est pour Virginie B, chez qui tu peux aussi aller raconter ce qu'il y a dans ton coin!

Une jolie balade automnale pendant les vacances de la Toussaint, avec le Cromignon en ABC dans le dos de son papa, puis en Emeibaby dans le mien.

Le village de départ est très mimi, il s'appelle Bélesta. C'est à 1/2 heure de chez moi. Et sur le chemin, un vrai dolmen...

Derrière, le Canigou enneigé...

Le voilà, le dolmen!

Et dans ton coin, de jolies balades? Des dolmens?

Pour Fais Toi La Belle!